D’après des recherches du cabinet Lansweeper, seulement 0,21% des utilisateurs de PC exécutent actuellement Windows 11. La mise à jour est disponible depuis déjà un mois pour les utilisateurs de Windows 10. Mais comment cette nouvelle version n’a pas accumulé d’audiences ?
Pour mener à bien les statiques, la branche de Lansweeper s’est basée sur les données de 10 millions d’ordinateurs opérant sous Windows. Ces chiffres incluent à la fois des utilisations à titre professionnelles et personnelles. Ces résultats feraient de la mise à jour la cinquième version de Windows la plus utilisée dans toute la gamme que proposait la marque.
En d’autres termes, un très faible pourcentage. Au point de passer après Windows XP, qui, âgé de maintenant plus de 20 ans, regroupe encore 3,62% des sondés. Même Windows 8, qui n’est pourtant pas très populaire dépasse la nouvelle version avec 0,95%.
Ils existent plusieurs raisons qui mènent à ces constatations, La première explication de ce taux de conversion exceptionnellement bas s’agit de l’écart de performance requise pour la mise à jour avec son prédécesseur. Nombreux sont ceux qui ne possèdent pas un appareil présentant les caractéristiques suffisantes. S’il reste possible de l’installer manuellement sur un PC non compatible, même sans puce TPM 2.0, on peut comprendre que beaucoup puissent être dissuadés de le faire.
D’ailleurs, et d’après un sondage -élaboré par le même cabinet Lansweeper- sur les entreprises, en analysant environ 30 millions d’appareils Windows de 60 000 organisations, il a constaté qu’en moyenne, seuls 44,4 % des postes de travail sont éligibles pour recevoir la mise à niveau automatique, tandis que les autres ne le sont pas.
Windows 11 a aussi été largement critiqué. Certains affirment notamment que le système réduirait la performance de certains processeurs AMD. Et de façon générale, il semblerait que le système de sécurité de l’update soit trop gourmand pour permettre à Windows de proposer une vraie amélioration des performances.
Ces chiffres viennent contredire ceux de Windows. Si l’échantillon est large, la source spécifique ne permet pas de considérer l’étude comme entièrement représentative. Mais il semble déjà clair que Windows va devoir fournir un effort pour nous convaincre que Windows 11 peut améliorer les performances de nos PC.