Un fait divers troublant secoue la ville de Gumi en Corée du Sud : un robot fonctionnaire semble s'être volontairement jeté du haut d'un escalier. Ce robot, un androïde de la mairie, assistait les contribuables locaux dans leurs tâches administratives depuis plus d'un an, de 9 heures à 18 heures chaque jour. Son corps disloqué a été retrouvé au pied d'un escalier, entouré de fonctionnaires émus affirmant qu'il était un membre précieux de leur équipe.
Cet androïde, composé de plastique et de circuits électroniques sophistiqués, était si avancé qu'il se déplaçait seul dans le bâtiment, utilisant même l'ascenseur. Sa présence dans l'administration coréenne, un pays où les robots sont omniprésents, était si intégrée qu'il possédait une carte d'agent de la fonction publique.
La scène de cette fin tragique contrevient à la troisième loi de la robotique d'Isaac Asimov, selon laquelle un robot doit protéger son existence, à moins que cela n'entre en conflit avec la protection des humains ou l'obéissance aux ordres.
Deux hypothèses s'affrontent pour expliquer cet événement. La première suggère une défaillance d'un composant de l'androïde, provoquant sa chute mortelle. La seconde, soutenue par la presse, évoque un suicide. Des témoins affirment avoir vu le robot hésiter et tourner en rond avant de se précipiter vers l'escalier.
"Le robot administratif dans le bâtiment du conseil municipal de Gumi, en Corée du Sud"
L'idée en vogue est que le robot, surchargé de travail, a subi un "burnout", incapable de supporter la charge de travail imposée, même pour une machine. Une autre théorie propose qu'il ait choisi de s'auto-démanteler pour échapper à la bêtise humaine.
La mairie de Gumi a ouvert une enquête pour déterminer les raisons de cette chute. Des pièces du robot ont été collectées et seront analysées par Bear Robotics, la société américaine qui l'a conçu.
La Corée du Sud, qui possède la plus forte densité de robots au monde, avec un androïde pour dix employés, est particulièrement touchée par cet événement. Les humoristes locaux ironisent déjà sur le fait que, si l'hypothèse d'un suicide se confirme, les robots pourraient bientôt demander des avantages similaires à ceux de leurs collègues humains, tels que des jours de congé et des week-ends.
