« Self Service Repair », tel est le nom choisi par le programme que vient d’annoncer Apple, ce qui offre aux particuliers la possibilité d’acheter les pièces détachées officielles pour réparer eux-mêmes leurs iPhones (12 et 13) et leur Mac M1. Cette possibilité sera offerte en début de l’année prochaine aux Etats-Unis, puis dans d’autres pays.
Cette initiative est quasiment originale dans l’industrie de la technologie car elle permettra aux usagers d’iPhone d’acheter certaines pièces de rechange tel que la batterie, l’écran et la caméra. Cet achat sera réalisé par l’intermédiaire d’un magasin en ligne qui portera le nom : Apple Self Service Repair Online Store.
"Le service de réparation en libre-service est destiné aux bricoleurs individuels ayant les connaissances et l'expérience nécessaires pour réparer des appareils électroniques", a indiqué Apple sur son blog. "Pour la grande majorité des clients, se rendre chez un réparateur professionnel avec des techniciens certifiés qui utilisent des pièces d'origine Apple est le moyen le plus sûr et le plus fiable d'obtenir une réparation”, a encore précisé la publication. Ce qui laisse penser qu’Apple ne recommande pas ce service à tout usager et suggère davantage une prestation d'un technicien agréé.
Les consommateurs devaient être inquiets par rapports aux prix que proposeront la firme californienne, néanmoins Apple s’engagera à garder les mêmes prix appliqués à ses partenaires habituels tout en expliquant la bonne démarche pour bien réaliser une réparation comme est le cas pour ses réparateurs agréés. Le magasin en ligne proposera plus de 200 pièces et outils, qui permettront de mener les réparations les plus courantes sur les iPhones 12 et 13. À terme, ce sont toutes les réparations qui peuvent être réalisées « sur le champ » au sein de ces magasins.
Les pièces défectueuses ne sont pas en reste. Apple encouragera leur collecte et créditera même les acheteurs à la réception de ces composant ce qui contribuera à les réutiliser et les recycler.
Avant la matérialisation de cette décision, le groupe commercial TechNet se plaignait de la gravité que pourra apporter ce programme en déclarant que "permettre à des tiers non approuvés d'accéder à des informations de diagnostic, des logiciels, des outils et des pièces sensibles mettrait en péril la sécurité des ordinateurs, des tablettes et des appareils des consommateurs et les exposerait à des risques de fraude et de vol de données".